Trousse voilerie - 

Machine à coudre

Technique Bateau

Quand on vous disait que le métier de plaisancier touche à tout. Cela épate toujours les ignorants des choses nautiques que les marins savent coudre. Je prends plaisir non pas à coudre, mais à réaliser des choses au départ d'un bout de tissu et de fils.


Facile :

• Housses pour les coussins du cockpit.

• Housses simples : tête de la perche IOR, barre franche en bois vernis.

• Housses de rangement diverses : table cockpit, BBQ, …

• Cagnards de cockpit.

• Réparations plates : lazzy jack, housse de génois.

• Sangles lignes de vie.

• Matelotage : surliure, finitions.

• Sacs divers (accessoires, BBQ, etc.).


Moins facile :

• Housses des défenses.

• Housses des jerrycans extérieurs.

• Housses pour winch.

• Housses pour capots de pont.

• Réparation de voiles.


Difficile :

• Housses des banquettes du carré.

• Housse de la barre à roue.

• Taud de soleil.

• Taud de soleil pour le dinghy.


Hors de portée :

• Capote et bimini sont l'affaire de pro.

• Taud d'hivernage intégral.

• Taud d'hiver du cockpit.

Le plaisir et le confort de housses de coussins de cockpit home made.

 Les mousses des coussins (ici de cockpit) se coupent au cutter avec une lame neuve.

Avec le génois, il est plus facile de coudre au mouillage sur la plage avant. 

Le bimini, la capote, etc... tout se répare ou se crée avec une machine à coudre à bord. 

Couper la voile aux ciseaux, mais brûler les bords de découpe au fer à couper. Ensuite utiliser un autocollant double face de voilier pour fixer la réparation avant de coudre. A avoir absolument à bord avant de partir. 

Speedy Stitcher un petit outil à moins de 30€ qui permet de réaliser de gros travaux.

Le fer à couper les cordages et à peaufiner les terminaisons.

Cet aperçu montre que les occasions utiles de réaliser des travaux de couture à bord ne manquent pas. Le résultat est parfois assez joli, lorsque les tissus utilisés sont coordonnés avec la couleur de la coque, du gréement, des voiles. Mieux ne vaut pas mélanger les couleurs des tissus sous peine de réaliser un « bateau patchwork ».


Les américains sont très friands de housses et tauds divers pour lesquels ils dépensent des fortunes. Ils couvrent parfois toutes les « excroissances » du bateau de protections et tombent facilement dans l'excès.


Un peu, c'est sympa, protecteur et le faire soi-même est un belle source d'économie en plus d'être valorisant. Rapidement, les coutures s'allongent et il faut avoir recours à une machine.


Nous avons à bord une petite Singer achetée 100 euros d'occasion. Elle remplit tout à fait son office. Sa faible consommation en permet une utilisation sur le convertisseur. N'allez pas acheter une machine marine, manuelle ou 12 V au gros prix (Reads). Cette bonne vieille Singer me coud déjà 4 épaisseurs de gros tissu ou 2 épaisseurs de sangle, à condition d'utiliser les aiguilles ad hoc.


Easy TRUC : acheter chez votre voilier un rouleau de film autocollant double face pour voile. C'est magique. Cela fixe tout montage de tissu avant le passer à la machine à coudre.


Security TRUC : pousser la paumelle sans casser l'aiguille puis la tirer avec une pince, la couture de grosses épaisseurs est parfois sportive (et dangereuse). La Speedy Stitcher rend le travail plus aisé.


Que trouve-t-on dans la boite à couture de Caramel ?


  • Une demi-douzaine de fils à voile suiffés (Cousin, Marlow) de différents diamètres.
  • La même quantité de fils non suiffés qui sert également aux surliures.
  • Une douzaine de fils à coudre polyester de couleurs différentes.
  • Une bobine de 500 m de fils à coudre polyester noir et une blanche.
  • Quelques mètres d'élastique à coudre plat.
  • Quelques mètres de Velcro mâle/femelle à coudre. Du noir et du blanc.
  • Quelques mètres de ruban thermocollant pour réparations provisoires légères.
  • Quelques mètres de sangles diverses.
  • Quelques pièces de cuir.
  • Une douzaine de boucles de fermetures à clips (en plastique, genre sac à dos).
  • Des aiguilles de voilier à section triangulaire très solide.
  • Une pochette d'aiguilles normales et courbes.
  • Quelques aiguilles longues.
  • Un outil Speedy Stitcher, qui permet de faire de grosses réparations solides à la main (chez les bons shipchandlers).
  • Aiguilles passantes (passer bout ou élastique dans un ourlet de housse).
  • Des enfileuses de chat (on reste calme svp !).
  • Une boite d'épingles.
  • Deux outils à couper les fils des coutures (défaufileuse ?).
  • Dés à coudre.
  • Paumelle de cuir.
  • Un mètre ruban.
  • De la toile à voile de différents grammages.
  • Deux rouleaux de toile à voile autocollante type Insigna (attention la colle vieillit mal).
  • Un rouleau de film autocollant double face pour voile (chez votre voilier ou en mercerie).
  • 2 Bonnes paires de ciseaux (petits et grands) qui ne servent à rien d'autre !
  • Un cutter réservé à la couture.
  • Un épissoir métallique de taille moyenne.
  • Un fer à couper les bouts, pour le plaisir du travail bien fini. C'est un outil acheté pour la vie.
  • Des boutons, et autre petit matériel utile …


Pour la machine à coudre :


  • Une douzaine de canettes.
  • Une vingtaine d'aiguilles de remplacement de différentes tailles.
  • Eventuellement un pied de remplacement.


Les débuts avec la machine à coudre vont élargir votre répertoire de jurons. Vous serez surpris d'abord par les cochonneries minables que vous arrivez à produire avant d'être étonné et fier du premier travail potable. Chaque nouvel ouvrage est une expérience qui demande un peu de réflexion avant de démarrer. Faire simple est la meilleure voie à suivre.


Inclure une couturière dans l’équipage est une autre possibilité.


Bonne chance.


Dernière mise à jour de l’article : septembre 2010

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